30/03/2015

LA VOITURE CONNECTEE

audi TT auto.jpgPlus un jour sans qu’un média ne parle de la voiture connectée, de la Google-Car ; plus une conférence sur les objets connectés où l’on ne prédise la fin du conducteur… et des accidents !
A défaut de rendre les conducteurs intelligents, l’avenir est donc dans le véhicule intelligent.
Détecteurs en tous genre, assistance au pilotage, voire pilotage automatique, guidage par GPS, etc.
Certains, qui comme moi, ont gardé le plaisir d’avoir entre les mains un volant et sous le pied une quantité de gaz raisonnable ne s’enthousiasment que modérément face à ce nouveau paysage. Il est vrai que, dégouté par toutes les contraintes assénées par les Pouvoirs Publics (limitations de vitesse, interdictions de circulation, impossibilité de se garer …), on peut être tenté de délaisser la conduite.
A moins, comme de plus en plus d’entre nous, de retrouver un certain plaisir grâce aux voitures de collection (qui risquent cependant d’être victimes de la folie écologiste du moment).

Mais à propos de la voiture du futur, le participant d’un débat sur BFM Radio a posé la bonne question cette semaine : est-ce que cette future voiture qui comprendra davantage d’informatique que de mécanique nécessitera – comme notre PC – des mises à jour régulières, des changements de version ?

Bien entendu, la réponse des experts fut… OUI

Et c’est là que la galère commencera, car si, comme pour notre PC :
- il faut attendre au démarrage plusieurs minutes afin que les mises à jour se chargent
- il faut redémarrer la voiture à chaque mise à jour reçue
- il faut très régulièrement faire une analyse anti-virus, sous peine de se prendre le 1er platane
- il faut absolument être dans un endroit où la réception est suffisante
- il faut rechercher les fonctions habituelles au travers des icônes ou applis qui auront été chamboulées par une mise à jour
- il faut réapprendre l’utilisation du véhicule après le passage à une version upgradée (les utilisateurs de Windows 8 verront de quoi je parle !)
- le paramétrage sera à refaire régulièrement pour des raisons inconnues
La liste pourrait être sans fin. Et l’on n’évoque là que les problèmes liés à la « conduite ».
Quid des dysfonctionnements touchant à la sécurité et provoquant des accidents ?
Quid du risque réel de hacking ?
Avant de lancer sur les routes des véhicules sans chauffeurs, il faudra régler toutes ces incertitudes.
A défaut, on préfèrera garder nos chauffards…

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