03/07/2015

UBERPOP, c’est rigolo quand c’est les autres !

Entre sondages négatifs et posts incendiaires, on a l’impression que toute la France est contre les taxis et pro-Uber-pop.
Certes, je souscris volontiers aux nombreuses critiques envers les taxis :
. Souvent le parcours du combattant pour en trouver un aux heures où on en a le plus besoin et queues infinies aux aéroports en gares
.Quand on en trouve un,  on a souvent l’impression de pénétrer dans LEUR salon (voire leur cuisine, eu égard à l’odeur), le véhicule est fréquemment fatigué voire mal entretenu,  on doit subir leur rythme de conduite (tantôt escargot, tantôt Fangio) et leur itinéraire (ex. choix du périph en heure de pointe !)
. Un jour, je me suis fait débarqué au milieu des quais parce que j’aspirais à une baisse du volume de l’autoradio : sans parler des Roissy – Paris avec « On refait le match » à fond…
. On pourra aussi critiquer la somme au compteur alors qu’on pénètre seulement dans le taxi !
. Mais aussi le refus d’aller dans une direction…
. J’évoquerais enfin le G7 que j’avais commandé pour m’emmener à une conférence du LAB, chargé du matériel, et que j’attends toujours !

Les raisons sont nombreuses pour engager une vraie réforme de cette profession. Ils nous ont dégoûtés.
D’ailleurs, quand le commande une voiture, c’est maintenant un VTC : véhicule haut de gamme, propre,  muni de chargeur de mobile, eau et revues. Chauffeur courtois qui aide à charger et décharger les bagages, lui ; qui demande quelle radio on désire, etc.

Alors, faut-il défendre les taxis ?

En fait, OUI, car c’est une activité qui paie des impôts, de la TVA, des charges sociales ; sans parler des quelques centaines de milliers d’euros investis dans l’achat de la plaque.

Le système UBERPOP, c’est du « travail au noir » et, à terme, étendu aux autres secteurs de l’économie, la mise en péril des systèmes sociaux (SS, chômage, retraite), qui n’en ont vraiment pas besoin. Aujourd’hui, moins d’un français sur deux paie des impôts. Avec l’économie collaborative, on va vite être une toute petite minorité !

Aux assureurs que j’ai vu se délecter des mésaventures des taxis, je voudrais ici attirer leur attention sur leur propre cas… car l’Assurance est bien aussi une activité mal aimée du grand public… et de la presse. Même si nos représentants au contact des clients sont sympathiques, eux, l’activité qu’ils représentent est décriée.

 

Alors quand un UBER-Assurance aura trouvé la formule pour investir leur marché sans taxe, sans provisions techniques, sans Solva 2, ils repenseront peut-être à ces pauvres taxis et ceux qui auront acheté des portefeuilles comprendront ceux qui se sont endettés pour leur plaque…

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