29/10/2015

GAFA, même pas peur

A longueur de conférences et d’articles de presse, on s’amuse à se faire peur : quand les GAFA vont-ils débarquer dans l’Assurance » et provoquer la disruption tant redoutée ?

 

Smart Data, Relation Client, excellence opérationnelle, rien ne nous est épargné pour prouver que ces nouveaux intervenants potentiels sont invincibles.
Pourtant, quand on est utilisateur, on s’aperçoit vite des limites de ces opérateurs.
Ainsi, En commandant sur Amazon des articles de base comme livres, CD, DVD, on ne prend guère de risque si le produit livré ne correspond pas à ses attentes : exemples vécus : roman mal imprimé (manque 40 pages), site ne précisant pas la date d’enregistrement ni le mode (studio ou live) ni les titres des CD,…
L’enjeu n’est pas important et l’objet finit à la poubelle. On peut aussi le retourner si on s’en aperçoit rapidement (ce qui n’est pas le cas d’un livre qu’on entame plusieurs mois après l’achat).
Mais lorsqu’il s’agit d’articles plus encombrants, les retourner devient plus contraignant voire impossible ; exemple de mes verseuses de cafetière en verre ne correspondant pas au produit commandé ou des tables hautes achetées par le LAB et livrées endommagées…
Réclamer ressemble alors à un dialogue de sourds ; alors, au final j’ai résilié mon compte Amazon.
Dès lors, ma messagerie n’est plus encombrée de messages me proposant tout et n’importe quoi : « vous avez aimé…, vous aimerez… ».
Imaginez votre assureur vous ensevelir de messages du style : « vous avez aimé notre assurance auto, vous aimerez notre assurance complémentaire santé ».
Ridicule !
Il est vrai que l’assureur ne nous envoie en fait aucun message ; de ce côté on est tranquille !
Que dire aussi de Google qui modifie unilatéralement son algorithme, des conditions générales de Google, de Facebook, Twitter, Apple-store ou autres qui sont illisibles et incontournables, de Facebook sur lequel il est impossible de retirer des photos, etc., etc. ?
La réalité finira bien par devenir évidente pour le consommateur - et nous ne sommes pas réduits à des consommateurs ! - qui en tirera, on l’espère, les mêmes conclusions que j’en ai tirées, à savoir : l’utilisation avec circonspection et limites.

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