19/09/2015

HUMAN PSYCHO

    

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  Le transhumanisme, concept futuriste et imaginaire pour beaucoup, est en fait déjà une réalité.    L’implantation d’aides technologiques pour pallier les déficiences du corps humain (prothèses, pacemakers, etc.) est une avancée médicale unanimement saluée.
De là, il est maintenant envisagé « d’améliorer l’existant » ; ex. de redonner un peu de vision à un aveugle, on s’approche de la vision normale et demain une vision « augmentée ».
Le mixage de l’humain et de la biotechnologie est en marche ; il peut atteindre des résultats qui méritent une réflexion approfondie en termes d’éthique.
Et si le couplage IT/Humain permettait d’atteindre l’immortalité ? Depuis plusieurs année déjà Laurent Alexandre* nous prévient : l’homme peut vivre 150 voire 250 ans en étant « réparé » au niveau de l’ADN ; il peut être modifié pour retarder toujours cette fatalité (voir son ouvrage « La Mort de la Mort »)
Dans son premier roman, Alexandre RISPAL, assureur de son état nous emmène dans un monde qui a réussi la prouesse de l’immortalité, en tout cas celle de l’esprit.
Au-delà, ça fait peur, ça fait réfléchir ; apparemment, ce qu
e personne ne fait aujourd’hui.
Vous retrouverez Alexandre Rispal au Colloque du LAB le 17 novembre prochain.

30/03/2015

LA VOITURE CONNECTEE

audi TT auto.jpgPlus un jour sans qu’un média ne parle de la voiture connectée, de la Google-Car ; plus une conférence sur les objets connectés où l’on ne prédise la fin du conducteur… et des accidents !
A défaut de rendre les conducteurs intelligents, l’avenir est donc dans le véhicule intelligent.
Détecteurs en tous genre, assistance au pilotage, voire pilotage automatique, guidage par GPS, etc.
Certains, qui comme moi, ont gardé le plaisir d’avoir entre les mains un volant et sous le pied une quantité de gaz raisonnable ne s’enthousiasment que modérément face à ce nouveau paysage. Il est vrai que, dégouté par toutes les contraintes assénées par les Pouvoirs Publics (limitations de vitesse, interdictions de circulation, impossibilité de se garer …), on peut être tenté de délaisser la conduite.
A moins, comme de plus en plus d’entre nous, de retrouver un certain plaisir grâce aux voitures de collection (qui risquent cependant d’être victimes de la folie écologiste du moment).

Mais à propos de la voiture du futur, le participant d’un débat sur BFM Radio a posé la bonne question cette semaine : est-ce que cette future voiture qui comprendra davantage d’informatique que de mécanique nécessitera – comme notre PC – des mises à jour régulières, des changements de version ?

Bien entendu, la réponse des experts fut… OUI

Et c’est là que la galère commencera, car si, comme pour notre PC :
- il faut attendre au démarrage plusieurs minutes afin que les mises à jour se chargent
- il faut redémarrer la voiture à chaque mise à jour reçue
- il faut très régulièrement faire une analyse anti-virus, sous peine de se prendre le 1er platane
- il faut absolument être dans un endroit où la réception est suffisante
- il faut rechercher les fonctions habituelles au travers des icônes ou applis qui auront été chamboulées par une mise à jour
- il faut réapprendre l’utilisation du véhicule après le passage à une version upgradée (les utilisateurs de Windows 8 verront de quoi je parle !)
- le paramétrage sera à refaire régulièrement pour des raisons inconnues
La liste pourrait être sans fin. Et l’on n’évoque là que les problèmes liés à la « conduite ».
Quid des dysfonctionnements touchant à la sécurité et provoquant des accidents ?
Quid du risque réel de hacking ?
Avant de lancer sur les routes des véhicules sans chauffeurs, il faudra régler toutes ces incertitudes.
A défaut, on préfèrera garder nos chauffards…

09/02/2015

Et si la 3e guerre mondiale était numérique ?

Les récents épisodes de cyber-attaques (Sony entre autres et la riposte sur la Corée du Nord) mettent au jour le risque que coure la Société actuelle en digitalisant à tout-va les rapports commerciaux comme non-commerciaux, les transactions, le stockage,…
Et ce qui est rapporté par les médias ne représente qu’une infime partie de ce qui se passe chaque jour.
Si, parallèlement au risque de terrorisme, se développait une véritable guerre numérique ?
(qui ne l’empêche pas, au demeurant, d’être aussi de religion…)
Comme en matière nucléaire, une attaque engendrerait une/des ripostes proportionnées ou…disproportionnées .
Les conséquences seraient manifestement désastreuses !
A-t-on pris en compte ce risque ? Existe-t-il des plans de sauvegarde à grande échelle ?
Comment faire repartir l’économie (mais pas que…) une fois toutes les données perdues, les ordinateurs infestés, les transactions inopérantes,…

Aujourd’hui, toutes les entreprise misent sur le numérique sans vraiment en maîtriser la fiabilité, et souvent en faisant l’impasse sur une possible crise. On voit bien ce qui se passe à la Sécu lorsque les médecins menacent de stopper l’utilisation de la télétransmission par la carte Vitale. Il suffit même aujourd’hui d’adresser une simple feuille de soins « papier » pour s’apercevoir qu’il n’y a plus d’effectifs pour la traiter.
Peut-être devrait-on réfléchir à deux fois avant d’abandonner certains systèmes ou de remettre en cause les réseaux physiques…
De là à investir dans les entreprise de la vieille économie (machines à écrire, carnets à souches, carbone,…) J pourquoi pas ?

 

09:45 Publié dans BIG DATA | Lien permanent | Commentaires (0)