06/09/2017

LES GRANDS PRINCIPES DU MARKETING DE L’ASSURANCE   Du Marketing Traditionnel au marketing Digital

 

 livre_gdsprincipes_mkting_2017.png

Cette 3e édition du Marketing de l’Assurance est le fruit du travail d’une équipe réunissant l’expérience,  la technicité marketing et technique, la modernité, l’avenir.
Il est aussi fortifié par 45 témoignages de responsables et dirigeants du secteur ainsi que par quelques experts incontestables et incontestés.
Parce que l’assurance est un métier spécifique, son marketing doit être adapté en conséquence. Certes, l’activité d’assurance ne peut être déconnectée de son environnement et est fortement influencée par l’évolution de la Société et des autres secteurs d’activité. Mais la transposition pure et simple de méthodes venues d’autres secteurs a presque toujours abouti à des échecs.
Pour prendre en compte les nombreuses évolutions induites par l’émergence du digital, cette 3e édition du marketing de l’assurance a été rénovée à plus de  50 %. Les témoignages, en particulier, ont tous été revus ou changés ; mais les auteurs ont tenu à rappeler qu’en dépit de mutations extraordinaires en cours, les fondements du marketing demeurent et demeureront, le client restant au centre des préoccupations.

 

Les auteurs :

. Christian PARMENTIER, Fondateur du LAB et animateur du Blog « sauvonslassurance »

 

. Alexandre RISPAL, ex-responsable de marketing stratégique dans la bancassurance, aujourd'hui Directeur Général d'une Assurtech.

. Marie HUYGHUES-BEAUFOND, actuaire certifiée, responsable Actuariat et Data Science dans une Assurtech.

03/07/2017

Complémentaire Santé : pourquoi rester dans l’océan rouge ?

Les acteurs de l’Assurance Santé Complémentaire se débattent dans un océan rouge1 ; ceci par l’action combinée de plusieurs facteurs :
1. L’Etat : à la fois par une règlementation changeant de façon incessante, modifiant les conditions de marché (cf. ANI), fixant les garanties , limitant les possibilités de prise en charge des frais de soins, encadrant l’analyse et la prise en charge des risques, bloquant la disponibilité des données de santé et –las but not least – en estimant (quelle que soit l’appartenance politique ) que la santé des concitoyens relève du domaine régalien et non d’opérateurs indépendants, fussent-ils mutualistes.

  1. La standardisation : en déclinaison directe de la mainmise de l’Etat, la standardisation des garanties et la faible différenciation des intervenants (on pourrait aussi évoquer leur instinct grégaire).
  2. La multiplicité des offreurs : compagnies d’assurances, bancassureurs, IP, mutuelles 45, grossistes/courtiers et même le on-line.
  3. La concurrence exacerbée sur les prix poussée jusqu’à la vente à perte.

Un tel marché mérite t-il de s’y investir ?
D’autant que les exigences techniques, de gestion, de commercialisation sont élevées.
D’aucuns agitent à l’horizon le spectre des nouveaux entrants et de l’ubérisation ; notamment issus de la nouvelle économie dont on connaît les moyens financiers pharaoniques et la capacité de gérer la relation-client.
Existerait-il un océan bleu ? Un marché nouveau sur lequel l’offre serait unique ou presque car sortant de l’encadrement mortifère du marché tel que nous le connaissons actuellement ?

Un groupe d’étudiants de l’ENASS, sous la direction du LAB, à mis en évidence des opportunités d’un nouveau type s’appuyant sur des services tangibles et sur la prévention 2.
Il existe manifestement des segments de clientèle sensibilisés au maintien de leur santé et enclins à investir dans ce domaine, quitte à s’acquitter d’un niveau de taxe supérieur à celui du contrat dit responsable…
Les assureurs pourraient être légitimes à proposer ce type de prestations ; mais pas qu’eux…
le blocage est sans doute en grande partie interne car  l’innovation de rupture  nécessaire est contrecarrée par les freins (rédhibitoires ?) avancés par les professionnels :

  • La prévention est du domaine de l’Etat (l’assureur peut collaborer mais pas être moteur)
  • La prévention ne profite pas à l’assureur qui les met en place
  • ROI de la prévention difficile à évaluer
  • Les clients sont réfractaires à payer pour des services et la prévention
  • Cela a toujours été gratuit, il est difficile de passer du gratuit au payant (ce qui est gratuit n’a pas de valeur)
  • La concurrence est trop forte sur les prix
  • Les commerciaux ne sont pas disposés à  « vendre » ces prestations

Reste que d’autres acteurs plus agiles, sans apriori et adeptes du Test & Learn peuvent s’emparer du sujet et transforme  la  Complémentaire Santé en une brique au sein d’un package de services et la soumettent à appels d’offres réguliers.
On a vu ce que cela donne dans l’assurance des mobiles…

Christian PARMENTIER
Fondateur du LAB

1 La Stratégie Océan Bleu par  W. Chan Kim et Renée Mauborgne

2 Etude présentée lors de la Matinale du CercleLab le 14 juin 2017

23/06/2017

Le trajet le plus sur.fr : tout simplement ridicule !

escargot.jpgGroupama a lancé il y a peu un site destiné à aider les automobilistes à préparer leurs voyages en toute sécurité.
Louable intention qui peu donner une image positive de l’institution et créer de la relation-client.
Sauf qu’en testant l’outil, on découvre son ineptie.
Jugez plutôt : pour quelques trajets-test, le trajet le plus sur.fr donne les résultats suivants :
- Paris - St Malo : le + rapide 4h07 / le plus sur 6h38
-Paris – Molliets : le plus rapide 6h53 / le plus sur 11h17
-Tours – Antibes : le + rapide 8h30 / le plus sur 12h44

Reste Lyon – Lille : 6h05 contre 6h18 : mais là, difficile d’échapper au tout-autoroute…
Qui  va donc suivre ce conseil qui accroît de 50% ou plus son temps de trajet ?

Peut-être les nostalgiques de la diligence ou alors, et l'histoire ne le dit pas, on s'arrête un moment avec cerise :-) ?