08/06/2015

Comparaison n’est pas raison dit-on. Chiche ?

    

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 Les clients sont de plus en plus nombreux à solliciter les comparateurs pour trouver une meilleure offre et, surtout, pour essayer de faire des économies. Alors que le climat de crise perdure et que les consommateurs sont conduits à des arbitrages budgétaires parfois douloureux comme pour la santé, ils n’hésitent pas à dépenser des centaines d’euros pour devenir propriétaires de ces nouveaux objets technologiques devenus semblent-ils indispensables. C’est sans doute parce que pour eux l’intérêt de ces outils est évident. Alors que celui de l’Assurance est toujours sujet au doute, notamment en matière de prix car comment l’assuré lambda peut-il comprendre les écarts gigantesques de prix pour une même assurance ? Cela ne fait que conforter le sentiment d’arnaque.
Il est alors normal, surtout quand la règlementation va lui faciliter la tâche, de rechercher un « meilleur plan ». L’idéal serait qu’il puisse comparer en connaissance de cause ; hors il n’a pas la culture juridique pour le faire et les offres, complexifiées à l’envi, le lui interdisent.
Le comparateur est donc Le moyen de faire assez simplement un appel d’offre. Certes, tous les acteurs ne sont pas (encore ?) sur les comparateurs ; certains, victimes du syndrome « UAP n°1 » qu’ils ont avalée, pensent encore pouvoir faire cavaliers seuls en n’y étant pas présent, pire, en proposant leur propre comparateur (quelle impartialité ???).
Mais les comparateurs évoluent, approfondissent le champ de l’étude ; de nouvelles formes sont lancées (affinitaires),…
Certes, on nous a dit et répété que la France n’est pas la Grande Bretagne et que les motifs pour qu’ils ne se développent pas autant sont très nombreux.
Peut-être trop nombreux car cela me rappelle un conseil avisé de mon épouse à  ceux qui tentent de justifier une faute par de multiples raisons : une suffit, au-delà ce n’est plus crédible.

Ce thème a fait l'objet d'échanges au LAB le 23 juin 2015

11/05/2015

Les Seniors, un marché raté

  

 Depuis déjà des années, la cible des seniors fait l’objet de campagnes commerciales.
Sous cette dénomination, on y a mis aussi bien des actifs quinquas que des seniors d’âge avancé. Une segmentation à géométrie variable selon les opérateurs…
En général, les offres dédiées aux seniors revêtent quelques caractéristiques communes : produits paramédicaux, de maintien de la santé, prothèses, voyages et résidences spécialisées, préparation du décès,…
Ainsi, on trouve pêle-mêle des médicaments supposés soulager l’arthrose et différentes douleurs, des produits censés lutter contre le cholestérol et dont les effets ne sont que rarement prouvés scientifiquement, les prothèses auditives, les couches pour les fuites, les fauteuils-ascenseurs, les résidences pour personnes âgées, les assurances dépendance et obsèques,…
Rien que du fun, que du rêve !
Non, les seniors ne veulent pas être ghettoïsés ! Non, ils ne veulent pas penser à la décadence et à leur disparition ! En revanche, beaucoup seraient prêts à débloquer quelque budget pour bénéficier d’un vrai suivi de santé qui soit adapté.

 

Il est sans doute trop tard pour rattraper les erreurs commises envers ces seniors. Mais il est encore temps de se pencher intelligemment sur le cas de ceux qui seront prochainement seniors en prenant en compte tant les données psychologiques que matérielles (recul de l’âge de départ en retraite, diminution des pensions, héritages remis en question, etc.) et en créant aujourd’hui les produits et services qui adouciront leur futur.





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28/04/2015

Vous avez dit MANAGEMENT ?

Si l’on s’en réfère à la définition que l’on peut trouver sur Wikipédia, le Management c’est :

 l'application systématique  à un groupe institutionnalisé par son chef ou son leader, d'un ensemble bidimensionnel de principes ou de valeurs complémentaires qui en assurent, d'une part, la coordination efficiente des activités collectives et, d'autre part et conjointement, la motivation et un esprit de coopération active et gratifiante de la part de chacun des membres du groupe.

A partir de cette définition et en revisitant la liste des managers que j’ai connus au cours de ces dernières décennies, je suis tenté d’affirmer qu’il s’agit d’une discipline inconnue dans l’assurance !
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Patrons caractériels, techniciens (souvent « poly ») sachant tout sur tout, véritables négriers n’ayant de considération pour aucun des collaborateurs, directeurs (ou directrices) incapables de déléguer, chefaillons se faisant un malin plaisir de jouer l’avocat du diable au lieu de soutenir les initiatives, patrons de réseaux expliquant aux commerciaux qu’ils sont nuls, pseudo séminaires qui ne servent qu’à accroître les tensions et rivalités … la liste serait longue et les témoignages aussi.
Peut-être que c’est mieux dans d’autres secteurs ? Je ne saurais le dire puisque c’est le seul que je connaisse vraiment.
Toujours est-il qu’à l’heure de la digitalisation des organisations, de la montée en puissance de la génération Y, puis Z, du développement du travail collaboratif, il va falloir que cela change.
Va-t-on cesser de nommer aux plus hautes fonctions des personnages dont la seule qualité est d’être d’excellents techniciens, des politiques avertis ?
Ce qu’il faut, ce sont des vrais chefs, c’est-à-dire des meneurs, des supérieurs qui ne le sont pas du fait des barrettes sur leur épaule mais parce qu’ils ont un réel apport vis-à-vis de leurs troupes : technique (quelle qu’elle soit), humaine, d’organisation, de soutien, d’entrainement, de responsabilité.

Mais au fait où trouve t-on ces formations ?
Peut-être que le vrai problème est là ?

19:23 Publié dans Management | Lien permanent | Commentaires (0)