30/09/2013

LA FIDELITE POUR QUOI FAIRE ?

Comme l’annonçait un humoriste célèbre « la fidélité est une maladie du chien non transmissible à l’homme ».
Pourtant, on aimerait bien que les clients soient fidèles ; surtout à l’aube de la Loi Hamon…
Mais pour qu’un client soit fidèle objectivement – c'est-à-dire non par défaut (cf.  trop compliqué de changer d’assurance ou de banque…) – encore faut-il qu’il soit satisfait, qu’il apprécie la marque, qu’il se sente reconnu…
Or, quel est le constat ?
- Dans toutes les sociétés, priorité est donnée aux affaires nouvelles : avantages, mois gratuits, réductions, sans parler des objectifs de production (qu’ils se traduisent ou non par des commissions).
- Derrière quelques opérations de façade (ex.  approfondissement, accélération, maintien du bonus), le bon client ne voit que les augmentations conjoncturelles ou indiciaires appliquées sans grand discernement.
- Rares sont les plans de fidélisation pérennes.
- L’hostilité des responsables techniques à accorder des avantages – notamment tarifaires – aux clients anciens constituant les fonds de portefeuilles rentables.
- Une absence d’avantages non transférables entraînant le sentiment que l’assuré sera traité partout de façon équivalente.
On comprend dans ces conditions que le client d’assurance ne soit pas plus fidèle en 2013 qu’il ne l’était lorsque l’on a entamé cette croisade en … 1991 !

14:55 Publié dans Marketing | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Bonjour

Je partage d'autant plus cette analyse que les coûts d'acquisition devenant de plus en plus élevés, il serait économiquement plus rentable de donner quelques raisons objectives aux clients de rester.
Cela n'implique pas nécessairement des budgets énormes. Simplement demander de temps en temps si les besoins ont changé pour faire le point pourrait donner l'illusion au client d'être important pour son assureur ou banquier.
Souvent, je trouve que le restaurateur en bas de chez moi a plus le sens de la relation client, même si il n'a pas de CRM...

Écrit par : xavier TOULON | 01/10/2013

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