23/12/2013

Les Agents GAN (re)partent en guerre.

Récemment, La Tribune de l’Assurance faisait état du dynamisme du GAN en matière de promotions : 18 sur un mois, ex-aequo avec la GMF.
Pourtant, le réseau gronde, il est même très remonté si l’on en croit les échos de la dernière AG du SNAGAN : motion de défiance, demande de changement de politique, voire de responsables, attente de respect, de compétence, appel au soutien des syndicats de salariés…
Ce n’est pas la première fois que ce réseau manifeste. Dans le passé, il a toujours été le plus remuant des sociétés nationalisées. Les représentants se targuaient alors de pouvoir s’adresser directement à Bercy pour exprimer leurs doléances et défaire des dirigeants. Adresse sur laquelle ils se sont cassé les dents après le rachat de la compagnie par Groupama ! La rue d’Astorg ne leur a d’ailleurs pas été plus ouverte.
S’il est vrai que si ce réseau est peut-être contestataire par nature, il faut reconnaître qu’il est malmené depuis au moins une vingtaine d’années. Son histoire est une véritable gamme chromatique :
- la vie en rose avec le bleu des tarifs, rapidement suivie du rouge pour les résultats techniques
- l’arrivée de l’assureur vert les faisant rire jaune car dans l’affaire ils se voient déjà marrons
- succession de programmes inefficaces et décisions d’éminences grises annonciatrices d’un horizon plutôt noir.

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