23/09/2014

Big Data : scénarios pour 2025 : l’habitation

12 février 2025 : M. Martel rentre à son  domicile en fin de journée. Arrivé devant son garage, il a la mauvaise surprise de constater que la porte refuse de s’ouvrir à l’approche de son véhicule. Sur le perron, il remarque que la porte principale de sa résidence est entr’ouverte ; inquiet, il inspecte les lieux : pas de doute, la maison a été visitée et de nombreux objets ont disparu. Pourtant, son habitation était sous surveillance électronique et les protections étaient  enclenchées !
L’explication : les cambrioleurs ont pris le contrôle du système de protection et de la commande à distance ; les ouvertures ont été déverrouillées, le signal d’appel vers la société de protection a été neutralisé. Aucune trace d’effraction, donc sa garantie vol ne peut être mise en œuvre et, sa résidence étant bien protégée, il n’avait pas souscrit l’option « e-cambriolage ».

1er  mars 2025 : M. Hugo est informé par son assureur que sa garantie est

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 suspendue pour inhabitation prolongée. En effet, la clause prévoit le cas d’absence longue mais aussi de cumul de petites absences. Ses connexions, ses achats, sa consommation électrique, etc. - données disponibles sur le Cloud- montrent que M. Hugo s’est absenté plusieurs fois de son domicile depuis le début de l’année.

 

12 mars 2025 : Mme Martin est appelée sur son lieu de travail par sa compagnie d’assurance. Il lui est demandé de regagner immédiatement son domicile car elle l’a quitté ce matin en laissant en marche le lave-vaisselle, ce qui représente un risque accru de dégât des eaux.  Cet appareil est en effet « connecté » et transmet régulièrement des informations sur son fonctionnement au fabricant, au fournisseur de poudre à laver et à l’assureur…
A défaut d’aller immédiatement  mettre l’appareil hors tension, la clause de négligence des moyens de prévention sera appliquée (déchéance).


C’est beau la vie avec les objets connectés…

17:42 Publié dans BIG DATA | Lien permanent | Commentaires (0)

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