28/08/2013

LES SALAIRES DES GRANDS PATRONS

Près de 6 millions d’euros pour le patron d’Allianz à Munich, près de 5 pour celui d’AXA, c’est ce que l’on apprend par la publication des revenus des dirigeants de plusieurs grandes entreprises d’assurance. Toutes ne jouent pas encore le jeu !
Une chose est sure, les mutualistes ne jouent pas dans la même cour : à peine 1M€ pour Groupama et 740 k € à la Macif !

 

Sans entrer dans le débat sur la justification des salaires des patrons, on peut cependant s’interroger sur la légitimité de tels émoluments dans un secteur on l’on doit prendre en charge les malheurs arrivant à nos clients… ça se paie cher !
Dire que c’est un prix de marché, reviendrait à considérer qu’il y a concurrence, or dans de nombreux cas, qui voudrait à l’étranger de nos patrons français d’assurance ?
Et si l’on ajoute à cela que certaines de ces entreprises sont des « mutuelles », là on est perplexe !

11:43 Publié dans Management | Lien permanent | Commentaires (0)

17/08/2013

D’une Société de permissivité à une Société de précaution

Pour ceux qui comme moi ont vécu les années 68 – que l’on ait été ou non sur les barricades – l’évolution actuelle de la Société française laisse perplexe. Durant toute notre jeunesse, l’objectif était d’être libre ; depuis la mini-jupe, la pilule, le rejet de l’Autorité qu’elle soit parentale, religieuse ou politique. On roulait vite sur les routes, on n’avait pas de ceinture de sécurité, on fumait partout, certains se droguaient… Non pas que cela soit exemplaire ou une fin en soi, mais c’était la tendance d’alors. Peu à peu, l’appétence au risque si caractéristique de la jeunesse a disparu. La liberté individuelle s’est effacée au profit de l’intérêt général et de la suppression du moindre risque. On peut considérer qu’aujourd’hui, en vertu du principe de précaution, l’aspirine ne serait jamais mise sur le marché. A force de réduire la vitesse, il n’y aura quasiment plus d’accident, parce qu’à zéro à l’heure…
Que l’on empêche les individus de représenter des risques pour autrui, c’est parfaitement compréhensible. Qu’on l’empêche de se mettre personnellement en danger, c’est son problème. Ainsi, la vitesse pour un motard, la ceinture de sécurité en voiture, le gilet de sauvetage en canoë, etc., ne représentent guère que des coûts sociaux. Alors, pour responsabiliser les preneurs de risques pour eux-mêmes, il suffit de leur appliquer des sanctions pécuniaires : primes d’assurance, ticket modérateur en SS, facturation des coûts de sauvetage… Mais par pitié, arrêtons de tout interdire !

18:54 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)