28/01/2015

Presse pro, qu’es-tu devenue ?

La cession de La Lettre de l’Assurance à News Assurances marque assurément la fin d’une époque.

Presse.jpgSouvent critiquée pour son ton décalé, voire peu châtié, elle représentait néanmoins une source d’information originale et, il faut le dire, unique en son genre. Les premières éditions de la nouvelle version se montrent plus aseptisées et perdent beaucoup de leur saveur.
Dommage, car il ne faut pas compter sur le presse d’assurance pour combler le manque. La plupart des lecteurs s’accordent sur le peu d’intérêt que représente l’Argus, et cela depuis des années (en gros, le départ de Michel Auburtin !).
La Tribune de l’Assurance vient à peine de perdre son rédac chef (parti chez AXA) que le contenu s’en trouve affaibli.
Quant à News Assurances, malgré des efforts en termes d’outils technologiques, il reste le 20 Minutes de l’assurance !
Où donc  trouver l’information vivante, de qualité et nécessaire à l’exercice du métier d’assureur ?
La question est posée… Certes, l’information ne manque pas au travers de la toile ; mais sa fiabilité impose de la traiter avec circonspection.

23/01/2015

Vieillir, une ardente obligation

C’est vrai, cette pensée est une des plus pénibles : vieillir.
Mick.jpg


Comme le disait le Général, la vieillesse est un naufrage.
On peut alors préférer le conseil chanté par les Who dans « My Generation » : Hope I die Before Get Old !
Mais une chose est sure, chaque période de 12 mois, on prend  an de plus ; et même si l’on nous dit que pour chaque année, on gagne 3 mois de plus, c’est dur à avaler.
Alors, tant qu’à faire, essayons de vieillir bien (comme on dit !) ; de ne pas se transformer en vieux cons (comme ceux que l’on fustigeait autrefois).
Pour cela, évidemment, la santé est l’élément essentiel. La maintenir au max le plus longtemps possible…
Et après ?
Après, il faut envisager tous les moyens pour adoucir cette descente progressive. Les technologies nous laissent entrevoir la possibilité de rester autonome. Reste le financement !
Et dans tout ça, quel rôle peuvent jouer le
s assureurs ?

05/01/2015

2015, confiance en Assurance

La confiance, élément incontournable pour l’avenir de l’Assurance !
En effet, au moment où les verrous sautent en matière résiliation (merci Hamon !), où les opportunités de comparer se multiplient, où les promotions assaillent les clients, où il suffit de quelques clics (dit-on !) pour souscrire, conserver ses clients va devenir de plus en plus difficile.
Leur vendre de nouvelles garanties l’est tout autant. En effet, confier son autonomie ou son niveau de revenu lors de la retraite à un assureur, n’est-ce pas prendre un risque non calculé ?
Développer de nouveaux services - que ce soit en Dommages, en santé ou des services à la personne, sans oublier les fameux nouveaux objets connectés - s’ils représentent des vecteurs de croissance, n’en sont pas moins aléatoires, notamment lorsqu’ils entrent en concurrence avec des opérateurs  mieux placés et dont l’image est plus favorable.
Alors, pour relever tous ces défis, une solution : gagner la confiance des clients.
Au niveau professionnel, on peut en douter d’abord car l’Assurance au sens général, comme toutes les institutions pâtit d’un désamour du public ; mais aussi parce que depuis la disparition du CDIA, la profession se montre incapable d’actions de communication et de pédagogie cohérentes. Bien au contraire, chacun y va de son pseudo-avantage lié à sa structure (ex. on n’a pas d’actionnaires à rémunérer…), dénigrant par là même les autres assureurs qui font le même métier.
Alors, gagner la confiance, cela devra se faire sur le terrain, par le front-office (réseaux indépendants et captifs, collaborateurs de call-centers), et aussi par les collaborateurs des sièges et régions.